L’érysipèle est une inflammation superficielle de la peau accompagnée d’infection contagieuse, due à une bactérie de type streptocoque dans la majorité des cas (plus rarement, un staphylocoque peut être en cause). Dans la majorité des cas, elle affecte les membres inférieurs (dans plus de 85 % des cas). Cependant elle peut parfois concerner d’autres parties du corps, notamment le visage. Cette infection s’attaque spécialement aux adultes de plus de 40 ans et est extrêmement rare chez les enfants. Erysipèle Définition Traitement Naturel
Sommaire
Définition de l’érysipèle
Quelques causes de l’érysipèle
Les symptômes de l’érysipèle
Comment prévenir l’érysipèle?
Diagnostic érysipèle
Traitement médicinal de l’érysipèle
Traitement naturel de l’érysipèle
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Quelques causes de l’érysipèle
L’infection de l’érysipèle est causé par une bactérie présente sur la peau de façon naturelle. Elle y trouve place dans l’organisme suite à une lésion, comme une infection par un champignon (mycose) entre les orteils ou une plaie même minime par exemple une coupure ou une brûlure. Elle atteint les couches superficielles et profondes du derme.
Chez les personnes adultes, la bactérie responsable de l’érysipèle est couramment un streptocoque. Celle-ci reste favorisée par certaines affections locales, c’est le cas du psoriasis ou générales comme l’obésité, le diabète ou l’insuffisance veineuse. Chez l’enfant, moins souvent touché, l’infection peut être causée par un staphylocoque, en particulier lors d’une complication de la varicelle.
Comment se manifeste l’érysipèle?
Lorsque l’érysipèle commence par se manifesté, on remarque les signes suivants:
- plaque rougeindurée, chaude, luisante et douloureuse. Ses bords sont bien délimités au niveau des membres inférieurs ou du visage. Plus rarement, il s’agit de la région périnéo-génitale (gangrène de Fournier), du thorax, du bras ou de l’abdomen. Autrefois, au Moyen Âge, on appelait cette affection, « le feu de Saint-Antoine », lorsqu’elle touchait le visage. On la confondait alors avec l’ergotisme gangréneux ( maladie qui résulte d’une intoxication par ingestion d’alcaloïdes produits par l’ergot du seigle) ;
- bulles et/ou purpura c’est à dire de petits points rouges au niveau de la peau touchée.
Un bourrelet périphérique (pouvant avoir la forme d’un papillon) peut entourer l’érysipèle du visage.
Il est possible de constater la présence d’une fièvre élevée avec ou sans frissons et d’apparition brutale.
En l’absence de traitement, la plaque s’étend progressivement : de 2 à 10 cm par jour en s’éloignant de son centre.
Les ganglions lymphatiques situés près de la zone atteinte sont parfois hypertrophiés et palpables. Le trajet lymphatique peut aussi rester visible sous forme de trainées rouges.
Une fois l’apparition des signes, une consultation médicale s’impose. Elle consiste à admettre une antibiothérapie et à rechercher la « porte d’entrée » des bactéries que l’on retrouve dans 2/3 des cas.
Prévention de l’érysipèle
Pour prévenir l’érysipèle, il est tout d’abord important d’éviter l’apparition de plaies pouvant permettre l’accès des bactéries. Sur ceux, il faut donc:
- désinfecter toute plaie le plus rapidement possible ;
- adopter les mesures de prévention des mycoses du pied (bien sécher la peau entre les orteils après la toilette, porter des chaussettes en coton, laisser aérer ses chaussures, etc.), en particulier chez les personnes qui souffrent d’insuffisance veineuse chronique ;
- surveiller l’intégrité de la peau entre les orteils et traiter les mycoses rapidement ;
- hydrater la peau des jambes avec une lotion ou une crème après la toilette.
Les personnes ayant les jambes enflées du fait d’une insuffisance veineuse chronique, devront donc porter de bas de contention pour réduire les gonflements ce qui leur permettra de prévenir l’érysipèle.
Les personnes ayant souffert de plusieurs récidives d’érysipèle, peuvent suivre un traitement antibiotique préventif.
Diagnostic érysipèle
Le diagnostic d’érysipèle repose sur des examens cliniques réalisées. « Des examens complémentaires se réalisent rarement, sauf lors des complications où on nécessite une hospitalisation. Dans ces cas, on peut faire recours à une intervention par aspiration à l’aiguille pour connaître les germes en cause », selon le docteur Marc Perrussel, dermatologue et vénérologue libéral.
Des examens biologiques par prélèvement sanguin confirment éventuellement le diagnostic par un taux de CRP élevé et une augmentation des leucocytes (hyperleucocytose) qui témoignent d’un syndrome inflammatoire.
La porte d’entrée des microbes et les facteurs favorisants restent systématiquement recherchés.
« Il convient aussi de délimiter au feutre rouge la plaque et de la photographier afin d’en surveiller l’évolution. Si sa taille augmente au bout de 48 heures et malgré l’antibiothérapie, c’est le signe d’une résistance aux antibiotiques. Il faut donc revoir le traitement », prévient le spécialiste. Erysipèle Définition Traitement Naturel
Traitement médicinal de l’érysipèle
L’érysipèle est une maladie contagieuse. Le traitement médicinal de cette pathologie consiste en l’application d’un antalgique et d’un antibiotique (de type pénicilline) tout en mettant le membre concerné au repos. A la prise de ces médicaments, les symptômes sont censée disparaitre en 10 jours. Une hospitalisation peut être envisagée en cas de complications ou si aucune amélioration n’est appréciable après 72 heures de traitement.
Les répétitions sont courantes, notamment chez les personnes présentant des plaies persistantes au niveau des jambes c’est à dire des ulcères. Pour les éviter, des séances de drainage lymphatique et le port de bas de contention peuvent être nécessaires. L’hygiène doit être irréprochable pour limiter l’apparition de portes d’entrée cutanées.
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