Le cancer de l’ovaire résulte le plus souvent de la perte de la qualité normale des cellules épithéliales qui tapissent l’ovaire. Dans sa phase initiale, il agit généralement de façon asymptomatique. Ce qui fait que son diagnostic reste compliqué et s’effectue souvent tardivement. Cancer des Ovaires Traitement
A l’évolution du cancer, la tumeur grossit et peut rompre la capsule qui entoure l’ovaire. Ce qui peut causer la diffusion des cellules cancéreuses dans le bassin et l’envahissement des organes voisins, précisément les trompes de Fallope, l’utérus, la vessie, le rectum, l’autre ovaire. Ainsi on parle d’extension pelvienne ou locorégionale. De même, les cellules cancéreuses peuvent s’étendre en dehors du bassin et atteindre le péritoine ou les ganglions lymphatiques situés dans l’abdomen.
Ensuite en absence de traitement, le cancer risque de se propager à des organes éloignés comme le foie ou les poumons, en empruntant les vaisseaux sanguins et lymphatiques. On parle alors de métastases.
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Quelque causes du cancer des ovaires
Jusqu’à présent, les principales causes du cancer des ovaires reste encore inconnus mais on dénombres quelques facteurs de risque pouvant favoriser son apparition. Au nombre de ceux-ci, nous avons: des antécédents familiaux de cancer de l’ovaire, mutations des gènes BRCA , syndrome de Lynch (cancer colorectal héréditaire sans polypose), l’âge, des antécédents familiaux de certains cancers (hérédité), des antécédents personnels de cancer du sein, une grande taille à l’âge adulte, une prise d’hormonothérapie substitutive, le tabagisme, une exposition à l’amiante, une endométriose. Cancer des Ovaires Traitement
Les symptômes du cancer des ovaires
Les symptômes du cancer des ovaires ne sont pas vite remarquable. Ainsi, il reste souvent distingué lorsque des cellules cancéreuses atteignent le péritoine. En dépit de cela, il peut se suspecter devant plusieurs signes dont :
- l’apparition de douleurs abdominales ou pelviennes (dans la zone du petit bassin) ;
- une augmentation anormale du volume de l’abdomen liée à une ascite (c’est-à-dire une accumulation anormale de liquide dans la cavité péritonéale, qui contient certains organes de l’abdomen) ;
- la détection d’une masse ovarienne lors du suivi gynécologique ou d’un examen d’imagerie ;
- des saignements ou des pertes vaginales anormales (rarement) ;
- envies très fréquentes ou pressantes d’uriner ;
- des troubles du transit ;
- de faux besoins d’aller à la selle ;
- l’apparition d’une douleur thoracique ;
- un essoufflement prolongé ;
- une dégradation inexpliquée de l’état général se manifestant notamment par une perte de poids et d’appétit, une diminution de la prise alimentaire et de la fatigue.
- l’apparition de problèmes de circulation dans un membre inférieur se manifestant par un œdème (gonflement), très rarement une sciatalgie (douleurs au niveau du nerf sciatique) ou une phlébite (inflammation d’une veine pouvant provoquer son obturation par la formation d’un caillot de sang) ;
Comment prévenir le cancer des ovaires
Pour prévenir le cancer des ovaires, certains spécialistes proposent un test pour rechercher des anomalies génétiques chez les femmes ayant des antécédents familiaux de cancer de l’ovaire ou du sein. Si des parents au premier ou deuxième degré, ont souffert de ces cancers, il est recommander dans ce cas aux femmes de consulter leur médecin et d’envisager un test génétique pour rechercher d’éventuelles anomalies du gène BRCA.
L’on peut donc proposer aux femmes porteuses de mutation du gène BRCA une exérèse des ovaires et des trompes de Fallope, lorsqu’elles ne souhaitent plus avoir d’enfants, même s’il n’y a pas. Vous pouvez demander des renseignements supplémentaires auprès du service d’informations sur le cancer. Cette approche élimine le risque de cancer de l’ovaire et réduit le risque de cancer du sein. Cancer des Ovaires Traitement
Diagnostic
Lorsque le cancer des ovaires n’est pas encore trop avancé, il est diagnostiqué à la suite d’une exploration chirurgicale au niveau de l’abdomen effectuée en réponse à des symptômes ou à une échographie orientant vers une pathologie ovarienne.
Si aucune de ces circonstances n’est rencontrée, les examens sont entrepris le plus souvent lorsque les symptômes commencent à être significatifs ; dans ce cas, la tumeur a généralement déjà atteint un stade d’évolution avancé. Cancer des Ovaires Traitement
Traitement médicinal du cancer des ovaires
Les traitements proposés dans le cancer de l’ovaire s’adaptent à chaque situation. Le choix se fait au cours d’une réunion à laquelle assistent plusieurs médecins de différentes spécialités : gynécologue, chirurgien, oncologue médical… il dépendra à la fois du type de cancer, de son extension, de son agressivité et de l’état de santé global de la patiente.
De façon générale, le traitement du cancer de l’ovaire repose avant tout sur la chirurgie, qui consiste en une ablation de la tumeur, si possible en totalité. En fonction de l’extension de celle-ci, le chirurgien peut également décider de retirer l’utérus, les trompes de Fallope, l’autre ovaire, ainsi que d’autres organes proches des ovaires.
Dans la plupart des cas, on recommande de retirer les deux ovaires, les deux trompes et l’utérus. Plus rarement, dans le cas d’une femme jeune qui souhaite avoir des enfants, on décide de garder un ovaire, une trompe de Fallope et l’utérus. On parle alors de chirurgie conservatrice. Mais ce traitement ne s’envisageable qu’en cas de tumeur épithéliale peu évoluée, de tumeur des cellules germinales ou de tumeur borderline. On recommande alors l’ablation dans un second temps, une fois la grossesse menée à terme.
Chirurgie
La chirurgie est parfois le seul traitement envisagé si le cancer est peu agressif et découvert à un stade peu avancé. Le plus souvent une chimiothérapie s’administre après la chirurgie pour réduire les risques de récidives (on parle de chimiothérapie adjuvante). Les molécules choisies diffèrent selon les patientes. Si l’on estime que la tumeur ovarienne est trop étendue, une chimiothérapie peut être proposée avant l’opération afin d’en réduire la taille (on parle de chimiothérapie néoadjuvante). Enfin si aucune opération n’est possible, une chimiothérapie seule est alors proposée. Les thérapies ciblées offrent une option complémentaire.
Une radiothérapie peut aussi être indiquée après la chirurgie pour certaines patientes, mais plus rarement que la chimiothérapie.
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La tisane va aider les cellules à se multiplier normalement. Son effet est rapide et surtout durable.
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